1. |
Entre Terre et mère
03:37
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Elle était ronde, elle était pure
Elle n’y peut rien c’est sa nature
Avec sa longue robe bleutée
Elle était belle à en crever
Elle en a détourné des yeux
Et on ne compte plus les envieux
Ces nostalgiques, qui rêveraient
De retrouver sa beauté passée
Elle avait eu tout plein d’enfants
Epanouis, tous différents
Qu’elle entourait de sa tendresse
Qu’elle nourrissait de sa sagesse
Mais l’un d’entre eux a tout brisé
Car il se croyait plus malin
La croissance de l’humanité
La pousse doucement vers sa fin
Lève ton verre
Citoyen du monde
A la santé de ta vieille mère
Elle était belle
Elle était ronde
Mais c’est demain
Que tu l’enterres
Cet enfant-là, oui cet ingrat
N’a d’yeux que pour le profit
Et déborde d’énergie
Pour porter sa mère au plus bas
Il la prive de toutes ses ressources
Et oserait même s’il le pouvait
Essayer de la coter en Bourse
Pour se faire encore plus de blé
Elle était ronde, elle était pure
Elle n’y peut rien c’est sa nature
Avec sa longue robe bleutée
Elle était belle à en crever
Mais la beauté ne vaut plus rien
Quand c’est l’argent qui fait la loi
Et quand l’Homme se salit les mains
Il ne se fait que peu de tracas
Ici la connerie va bon train
Et pendant que sa mère déraille
Comme son chagrin n’est pas le sien
L’Homme la laisse mourir sur la paille
Elle appelle à l’air
Car elle est en détresse
Elle lève les yeux au ciel
Qui perd de son éclat…
Fukushima… est passé par là…
Lève ton verre
Citoyen du monde
A la santé de ta vieille mère
Elle était belle
Elle était ronde
Mais c’est demain
Que tu l’enterres
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2. |
Le poids de nos regards
04:53
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Je voudrais balayer tes regrets
Regarde moi je suis bien ton bébé
Oui je suis différent, mais je suis ton enfant
N'aies pas peur, on va s'aimer
Tu n'as pas su m'accepter comme je suis
Tu t'en veux, tu en veux à la vie
Tu en voulais plein des enfants parfaits
Tu n'en as eu qu'un qui ne sait pas marcher
J'ai mis longtemps à comprendre comment
Tu m'as laissé moi ton seul enfant
Mais l'amour a ses raisons que l'on n'explique pas
Tu as mon pardon, maman ne t'inquiète pas
Le plus dur, ça a été la pitié
Ces regards qu'il fallait supporter
Bien sûr j'en ai joué qui ne l'aurait fait?
Mais l'enfance passée j'en ai eu assez
Maintenant je peux respirer
Sur le chemin de la liberté
Je me suis battu, et je suis reconnu
Comme un homme, un vrai, et j'ose espérer
Parfois pire qu'un coup de poignard
On trouve le poids d'un regard
Si à la différence tu attaches la pitié
Sache qu'elle est une chance, ose l'espérer (bis)
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3. |
Là-haut
04:16
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J’ai tant marché, tant souffert, et voulu crier
Emprunté mille et uns chemins de traverse
Laissant derrière moi mon histoire et mon passé
Rien ne les a effacés même les averses
Et j’ai levé les yeux quand je n’étais plus rien
C’était comme si l’infini me tendait la main …
R/ Et tout au bout du chemin, tout là-haut …
Le soleil nous réchauffera la peau
Même le dernier y aura sa place
De notre feu disparaîtra la glace
Nous ferons de nos hivers des étés
Que refleurissent à jamais l’amitié
J’ai laissé, abandonné des gens derrière moi
J’étais comme, à bout de souffle et de force
J’ai fermé mes poings au lieu d’ouvrir grands mes bras
Ceci est à jamais gravé dans l’écorce
Et j’ai levé les yeux quand je n’étais plus rien
C’était comme si l’infini me tendait la main …
Je me suis souvent retrouvé face contre terre
Je croyais ma vie, mon être à jamais souillés
Je ne pensais plus pouvoir un jour être fier
Mais quelqu’un m’a relevé et m’a regardé
Et j’ai levé les yeux quand je n’étais plus rien
C’était comme si l’infini me tendait la main …
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4. |
Télé ma vie
03:15
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Je vis sur une île, où je suis tenté
Par l'amour, la gloire et surtout la beauté
Je fantasme sur les pecs de Zorro
Plutôt que sur ceux d'Hercule Poirot
Ou sur la plastique d'Eva Longoria
Plutôt que sur celle du sergent Garcia
C'est pas sorcier de gagner des tunes
Suffit de tourner la roue de la fortune
Autrement devenir une pop star
Un envoyé spécial mais pas un tocard
Il s'fait avoir ce vieux Derrick
Navarro a plus de fric
R/ Alors qu'est-ce que vous en pensez?
C'est sûr ma vie ressemble à la télé
Ca vaut pas la peine de regarder
Ca vous donne plutôt envie de zapper
Faudrait me libérer de ces chaînes
J'en vaux peut-être la peine
Les femmes j'en ai
Sept à la maison
Être fidèle comme Rintintin
Ca c'est pour les cons
Les chambres d'hôtel de Dallas
Pour mettre les feux de l'amour c'est la classe
Ou dans la voiture de Starsky
Plutôt qu'la p'tite maison dans la prairie
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Louin Pont à Mousson, France
Hors des sentiers battus, Louin expose un univers aux couleurs variées et aux textes ciselés: son univers. Tour à tour drôle, romantique ou sérieux, il convainc par sa sincérité et sa simplicité. A l'aide de sa guitare et de son violon, il nous invite à nous égarer dans les voiles de son univers musical orienté chanson française pop-folk. ... more
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